E.N.I.B
E.N.I.B
1865/1962
Gérard TRAMU ( Promo 58/62)
(1943-2020)
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C'est avec une profonde tristesse que les anciens de l'Ecole Normale d'Instituteurs de Bouzaréa ont appris le décès de leur camarade Gérard TRAMU survenu le 19 janvier 2020.
Gérard est né le 13 janvier 1943 à Castiglione commune de bord de mer située à une trentaine de Km à l'ouest d'Alger.
Castiglione a été créé par les travailleurs parisiens partis avec le quatrième convoi pour créer les "Colonies agricoles" du début de la colonisation de l'Algérie. Dans la liste de ces travailleurs parisiens, on note la présence d'une famille TRAMU.
Après une scolarité classique dans son village
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CE2 50/51 |
En juin 1958, Gérard est reçu au concours d'entrée de l'ENIB. C'est donc un "58/62".
Promo 58/62 : Deuxième Année
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Promo 58/62: Classe de Sciences-Ex
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Gérard a laissé auprès de ses camarades normaliens, le souvenir d'un élève studieux, appliqué, toujours prêt à aider ses camarades en difficulté. Un élève très discret ne se mettant jamais en avant mais avec l'esprit de corps de sa promo.
Dans notre dortoir, lors de nos batailles de polochons inter-dortoirs, il valait mieux être à ses cotés car "Il cognait fort, avec son polochon, le Gérard !"
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Les Sciences-Ex (60/61) |
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Après " Sciences-Ex", Gérard continue des études de Sciences à la Fac d'Alger. En 1962, il quitte, comme nous tous l'Algérie et continue ses études au Lycée Faidherbe de Lille, puis à la Fac de Lille. Il entreprend des études supérieures de Sciences Naturelles. En 1967 il obtient un poste d'assistant dans un laboratoire d'histologie. En 1971, il passe sa thèse de Docteur en 3eme cycle, mention biologie cellulaire, avant de passer sa thèse de Doctorat es Sciences Naturelles en 1980. Entre temps, Gérard va épouser Françoise et le couple aura quatre enfants (3 garçons et une fille).
En 1989, Gérard est nommé Professeur de biologie cellulaire à l'Université de Bordeaux, poste qu'il occupera jusqu'a sa retraite en 2005. Pour plus de précisions sur sa carrière d'universitaire et ses travaux, cliquez ci-dessous, pour consulter le texte paru dans le bulletin de la Société Française de Neuroendocrinologie.
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Après sa retraite, Gérard va renouer des liens avec ses anciens camarades de l'ENIB, et deviendra un fidèle de nos réunions annuelles. Pendant ces WE prolongés nous le retrouvions avec plaisir pour évoquer le souvenir de nos études, de notre internat, nos blagues de potaches, mais aussi le souvenir de notre pays perdu, qu'il avait comme nous tous, beaucoup de mal à oublier.
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Les anciens de l'ENIB et en particulier ses camarades de la Promo 58/62, présentent à son épouse Françoise et à ses enfants leurs plus sincères condoléances.
Gérard nous a quittés mais il restera à jamais dans nos souvenirs.
PS : Je tiens à remercier particulièrement Marie, la fille de Gérard qui m'a aidé pour rédiger cet hommage.
