E.N.I.B

                                           1865/1962

 

Jean BOUREYKOFF (Promo 59/63)

            C'est en décembre que le site a appris le décès de Jean BOUREYKOFF de la Promo 59/63.

            Georges PAGANO, un de ses camarades de Promo a bien voulu écrire quelques mots sur son camarade de Promo

         "Jean était un enfant de Bab el Oued.

     Avant d’entrer à l’Ecole Normale il a effectué sa scolarité de la 6ème à la 3ème au lycée Bugeaud. En 1959 ses parents ont déménagé au Champ de Manœuvres ; Jean avait un frère « Mimi » (Dimitri) dont certains se souviendront peut être puisqu’il faisait partie de l’éphémère promotion 61/65 de l’ENIB.

         Dès notre arrivée à la Bouzaréa, je me suis lié d’amitié avec Jean ; Jean Pierre SELLES venait compléter ce trio que Jean VERGÉS avait aimablement surnommé « les trois Grâces » ; Jean était probablement  le littéraire, le penseur, le philosophe de ce trio.

Ce qui ne nous  a pas empêché, surtout en 2ème année, de suivre les conseils de Jar. DURAND (notre prof de dessin) et de profiter au maximum d’escapades au « p’tit bois ».

 La bande du "p'tit bois"

Souvenir de dortoir

     Les résultats au bac (1ère partie) furent à la mesure des efforts consentis. Sur l’équipe du « p’tit bois » deux passèrent la barre  et 17 restèrent sur le carreau. Une douzaine fut autorisé à redoubler. C’est ainsi que nous eûmes l’honneur de faire partie de cette classe de 2ème année M (1961/1962) constituée à 40% de redoublants…

       Après notre départ d’Algérie je n’ai plus eu de ses nouvelles jusqu’à ce que nous réussissions à nous retrouver grâce au développement d’internet. Il avait été marié et avait deux filles âgées aujourd’hui d’une cinquantaine d’années ; il n’avait pas continué l’Ecole Normale mais avait trouvé sa voie dans un laboratoire pharmaceutique.

      Il nous a fait l’immense joie de participer au rassemblement de la promo à Lloret de Mar, mais il était déjà fatigué. Il a subi un grand nombre d’interventions chirurgicales pour de nombreux cancers .

            Aujourd’hui, il ne me reste plus que le regret d’avoir été séparé si longtemps de cet ami, mais il paraît qu’on ne peut pas lutter contre le vent de l’histoire.

            Adieu mon ami Jean.

       

 

 

 

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